Avec Bahia, Ana Carla Maza ose se lancer seule. Pour la première fois, elle monte sur scène en tant qu’auteure, compositrice, interprète. Cette audace lui est venue quand la pandémie l’a privée de tournées. « J’ai écrit de l’intérieur, comme une femme, alors que depuis longtemps, je ne joue que des musiques écrites par des hommes » confie-t-elle. Ses compositions inédites – neuf titres au total aux multiples influences musicales – nous promènent en Amérique Latine.
De Bahia, qui est une ode au quartier cubain de son enfance et qui donne son titre au nouvel album, à Tango, pour un violoncelle solo qui transforme celui de Astor Piazzola, en passant par À côté de Huayno, basé sur un rythme et une danse quechua du Pérou. Ana Carla Maza vagabonde. Un vagabondage, qui, par-dessus tout, prend les couleurs d’un déplacement au pays de cette « alegria » définie selon ses propres termes, comme « énergie de la vie ».
JAZZ AU FÉMININ S’ENRICHIT !
De jeunes artistes repérées dans les grandes écoles de musique dont le Conservatoire de Paris (CNSMDP) sont co-programmées avec la MMD en première partie des concerts.